1920 - 1925
Cette plage de six ans présente d’importantes lacunes. C’est curieux si l’on songe à l’élan, et même aux quelques réalisations « sauvages », qui avaient suivi le grand succès de 1916. On ne connaît en effet que deux éditions, présentant chacune leur problématique. Commençons par celle qui ne permet aucune hésitation de date.
L'influence, ou la participation directe d’E. Reichlen n’est pas du tout évidente dans cette réalisation. On retrouve un trait empâté qui n’est pas dans sa manière, un Saint Nicolas engoncé, même si son auréole empruntée à la statuaire d’argent resplendit en harmonie avec la mitre; dans le ciel, un angelot massif est maladroitement collé, comme sur un biscaume. Ne nous étonnons donc pas que la carte soit absente de l’album d’E. Reichlen. Cela n’empêche pas de reconnaître au dessinateur inconnu un talent convenable. L’édition est sans doute de nouveau une initiative individuelle ; l’on ne sait même pas si la vente a gardé le but caritatif des débuts, ou si, comme ses devancières de 1917 et 1919, elle était surtout destinée à accompagner la fête de saint Nicolas à l’Internat.
Commentaires de Louis Dietrich:
1920 - 1925
Cette plage de six ans présente d’importantes lacunes. C’est curieux si l’on songe à l’élan, et même aux quelques réalisations « sauvages », qui avaient suivi le grand succès de 1916. On ne connaît en effet que deux éditions, présentant chacune leur problématique. Commençons par celle qui ne permet aucune hésitation de date.
L'influence, ou la participation directe d’E. Reichlen n’est pas du tout évidente dans cette réalisation. On retrouve un trait empâté qui n’est pas dans sa manière, un Saint Nicolas engoncé, même si son auréole empruntée à la statuaire d’argent resplendit en harmonie avec la mitre; dans le ciel, un angelot massif est maladroitement collé, comme sur un biscaume. Ne nous étonnons donc pas que la carte soit absente de l’album d’E. Reichlen. Cela n’empêche pas de reconnaître au dessinateur inconnu un talent convenable. L’édition est sans doute de nouveau une initiative individuelle ; l’on ne sait même pas si la vente a gardé le but caritatif des débuts, ou si, comme ses devancières de 1917 et 1919, elle était surtout destinée à accompagner la fête de saint Nicolas à l’Internat.